Il y a des voix qui marquent sans qu’on sache forcément à qui elles appartiennent. Des voix qui nous suivent à travers des centaines d’épisodes, des combats titanesques, des courses-poursuites intergalactiques ou des éclats de rire dans les égouts de New York. Celle de Bruno Méyère en fait partie.
Né le 23 mai 1984, Bruno Méyère est un comédien français complet : acteur, adaptateur, directeur artistique… mais c’est surtout derrière un micro qu’il s’épanouit, en tant que voix emblématique de dizaines de personnages d’anime, de dessins animés et de jeux vidéo. Si vous avez grandi avec Dragon Ball Super, L’Attaque des Titans, Fairy Tail, One Piece ou encore Les Tortues Ninja, il y a de fortes chances que sa voix vous soit familière. Avant de se plonger dans l’univers du doublage, Bruno suit des études de japonais à l’INALCO, prouvant déjà son intérêt pour la culture nippone. Mais très vite, ce sont le théâtre et la musique – ses passions d’enfance – qui reprennent le dessus. Il entre aux cours Viriot et en sort diplômé en 2008. C’est sur les planches qu’il forge son jeu d’acteur, mais c’est en studio qu’il trouve sa voie – ou plutôt, ses voix. Avec une aisance bluffante, il jongle entre les registres : tantôt redoutable stratège militaire dans L’Attaque des Titans en prêtant sa voix à Livaï (alias Rivaille), tantôt déjanté Michelangelo dans Les Tortues Ninja, version 2012 et Le Destin des Tortues Ninja. Qui aurait cru qu’un même comédien pouvait incarner à la fois un soldat glacial qui découpe des Titans à coups de lames et une tortue mutante fan de pizza et de skateboard ? Et ce n’est que le début.
Depuis 2013, Bruno est également la voix officielle de Nightwing, le célèbre acrobate et justicier de l’univers DC, dans les jeux vidéo. Entre deux missions à Gotham, il incarne aussi le très zen mais mystérieux Whis dans Dragon Ball Super, l’un des personnages les plus puissants et les plus impassibles de l’univers imaginé par Akira Toriyama.
Bruno Méyère est ce que l’on appelle un comédien « caméléon ». Dans Fairy Tail, non seulement il prête sa voix à une dizaine de personnages différents – de Sting Eucliffe à Scorpio, en passant par les Vanish Brothers, Cobra ou encore le Laquais A du gang des Fesses Dodues – mais il en assure également la direction artistique. Une double casquette qui témoigne de sa polyvalence et de sa maîtrise du rythme, de l’intention et du ton. Et quand on regarde sa filmographie côté anime, la liste donne le vertige. Il a doublé Undertaker et le vicomte de Druitt dans Black Butler, Kaworu Nagisa dans Evangelion 2.0 et 3.0, Clovis la Britannia et Guilford dans Code Geass, Klein et Tamotsu Shigemura dans Sword Art Online II, Ace (seconde voix) dans One Piece, Rufus Barma dans Pandora Hearts, et bien d’autres. On pourrait presque le surnommer « le maître des voix multiples » tant il peut passer d’un personnage à l’autre en un claquement de doigts.
Mais cette virtuosité n’est pas née par hasard. Dans une interview, Bruno explique que le bagage de comédien est essentiel pour réussir en doublage : « Il faut comprendre très vite les consignes, parce qu’on est dans une économie de temps très serrée. On n’a pas le luxe de faire des lectures à plat comme au théâtre. Il faut s’adapter immédiatement à l’image, à l’intention, à l’émotion. » Et malgré cette pression constante, il réussit à donner de la justesse et de la vie à chacun de ses rôles. Il ajoute aussi que le doublage est un exercice particulier : « Même si on est statique, à l’intérieur, on bouge comme le personnage. On réfléchit comme lui, on respire comme lui. On devient lui. » Une forme d’empathie vocale qui rend ses performances aussi crédibles que marquantes. Pas besoin de costume ou de maquillage : sa voix suffit à faire exister un univers entier. Et lorsqu’on lui demande quels sont ses rôles préférés, Bruno répond avec humilité : « J’ai la chance d’avoir très peu de personnages que je n’aime pas faire. Plus le rôle est compliqué, plus c’est intéressant. » Il confie aussi que les rôles qui sortent de sa zone de confort sont souvent les plus formateurs, ceux qui le poussent à explorer de nouvelles facettes de son jeu.
Aujourd’hui, Bruno Méyère est l’une des références incontournables du doublage français, en particulier dans le monde de l’animation japonaise. À la fois artiste et artisan, il sculpte des voix, crée des émotions et insuffle une âme aux personnages les plus iconiques de la pop culture. Alors, la prochaine fois que vous entendrez un ninja bondir dans les égouts, un ange cosmique méditer sur la fin de l’univers ou un justicier masqué s’élancer de toit en toit… tendez l’oreille. Il y a de fortes chances que ce soit Bruno Méyère qui vous parle.
Bruno Méyère : la voix de vos héros préférés
Il y a des voix qui marquent sans qu’on sache forcément à qui elles appartiennent. Des voix qui nous suivent à travers des centaines d’épisodes, des combats titanesques, des courses-poursuites intergalactiques ou des éclats de rire dans les égouts de New York. Celle de Bruno Méyère en fait partie.
Né le 23 mai 1984, Bruno Méyère est un comédien français complet : acteur, adaptateur, directeur artistique… mais c’est surtout derrière un micro qu’il s’épanouit, en tant que voix emblématique de dizaines de personnages d’anime, de dessins animés et de jeux vidéo. Si vous avez grandi avec Dragon Ball Super, L’Attaque des Titans, Fairy Tail, One Piece ou encore Les Tortues Ninja, il y a de fortes chances que sa voix vous soit familière. Avant de se plonger dans l’univers du doublage, Bruno suit des études de japonais à l’INALCO, prouvant déjà son intérêt pour la culture nippone. Mais très vite, ce sont le théâtre et la musique – ses passions d’enfance – qui reprennent le dessus. Il entre aux cours Viriot et en sort diplômé en 2008. C’est sur les planches qu’il forge son jeu d’acteur, mais c’est en studio qu’il trouve sa voie – ou plutôt, ses voix. Avec une aisance bluffante, il jongle entre les registres : tantôt redoutable stratège militaire dans L’Attaque des Titans en prêtant sa voix à Livaï (alias Rivaille), tantôt déjanté Michelangelo dans Les Tortues Ninja, version 2012 et Le Destin des Tortues Ninja. Qui aurait cru qu’un même comédien pouvait incarner à la fois un soldat glacial qui découpe des Titans à coups de lames et une tortue mutante fan de pizza et de skateboard ? Et ce n’est que le début.
Depuis 2013, Bruno est également la voix officielle de Nightwing, le célèbre acrobate et justicier de l’univers DC, dans les jeux vidéo. Entre deux missions à Gotham, il incarne aussi le très zen mais mystérieux Whis dans Dragon Ball Super, l’un des personnages les plus puissants et les plus impassibles de l’univers imaginé par Akira Toriyama.
Bruno Méyère est ce que l’on appelle un comédien « caméléon ». Dans Fairy Tail, non seulement il prête sa voix à une dizaine de personnages différents – de Sting Eucliffe à Scorpio, en passant par les Vanish Brothers, Cobra ou encore le Laquais A du gang des Fesses Dodues – mais il en assure également la direction artistique. Une double casquette qui témoigne de sa polyvalence et de sa maîtrise du rythme, de l’intention et du ton. Et quand on regarde sa filmographie côté anime, la liste donne le vertige. Il a doublé Undertaker et le vicomte de Druitt dans Black Butler, Kaworu Nagisa dans Evangelion 2.0 et 3.0, Clovis la Britannia et Guilford dans Code Geass, Klein et Tamotsu Shigemura dans Sword Art Online II, Ace (seconde voix) dans One Piece, Rufus Barma dans Pandora Hearts, et bien d’autres. On pourrait presque le surnommer « le maître des voix multiples » tant il peut passer d’un personnage à l’autre en un claquement de doigts.
Mais cette virtuosité n’est pas née par hasard. Dans une interview, Bruno explique que le bagage de comédien est essentiel pour réussir en doublage : « Il faut comprendre très vite les consignes, parce qu’on est dans une économie de temps très serrée. On n’a pas le luxe de faire des lectures à plat comme au théâtre. Il faut s’adapter immédiatement à l’image, à l’intention, à l’émotion. » Et malgré cette pression constante, il réussit à donner de la justesse et de la vie à chacun de ses rôles. Il ajoute aussi que le doublage est un exercice particulier : « Même si on est statique, à l’intérieur, on bouge comme le personnage. On réfléchit comme lui, on respire comme lui. On devient lui. » Une forme d’empathie vocale qui rend ses performances aussi crédibles que marquantes. Pas besoin de costume ou de maquillage : sa voix suffit à faire exister un univers entier. Et lorsqu’on lui demande quels sont ses rôles préférés, Bruno répond avec humilité : « J’ai la chance d’avoir très peu de personnages que je n’aime pas faire. Plus le rôle est compliqué, plus c’est intéressant. » Il confie aussi que les rôles qui sortent de sa zone de confort sont souvent les plus formateurs, ceux qui le poussent à explorer de nouvelles facettes de son jeu.
Aujourd’hui, Bruno Méyère est l’une des références incontournables du doublage français, en particulier dans le monde de l’animation japonaise. À la fois artiste et artisan, il sculpte des voix, crée des émotions et insuffle une âme aux personnages les plus iconiques de la pop culture. Alors, la prochaine fois que vous entendrez un ninja bondir dans les égouts, un ange cosmique méditer sur la fin de l’univers ou un justicier masqué s’élancer de toit en toit… tendez l’oreille. Il y a de fortes chances que ce soit Bruno Méyère qui vous parle.