Si Blue Lock était une grande école de football, Itoshi Rin en serait sans doute le major de promo… et aussi celui qui ne vient pas aux soirées étudiantes. Ce type est l’incarnation du perfectionnisme, le mec qui bosse son jeu comme si sa vie en dépendait, tout en regardant les autres joueurs comme des insectes insignifiants. Froid, méthodique, implacable… Mais derrière cette façade de glaçon se cache un personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît. Allez, enfilez vos crampons et suivez Mag’ison afin d’explorer le cerveau de ce stratège du ballon rond !
Soyons honnêtes, si Rin devait choisir entre marquer un but en solo ou sauver un chaton d’un incendie… il choisirait le but. Parce que l’émotion, c’est pour les faibles. Enfin, c’est ce qu’il veut nous faire croire. Avec son regard perçant et son attitude ultra-détachée, Rin a tout du rival de shōnen typique : le personnage trop fort, trop sérieux, qui considère les autres comme de simples obstacles à éliminer. Mais voilà, Rin n’est pas juste un prodige du football. C’est un maniaque du contrôle. Un perfectionniste qui ne supporte pas l’erreur, surtout la sienne.
Si Rin est aussi insupportablement sérieux, c’est parce qu’il a un léger problème de famille. Son grand frère, Itoshi Sae, est une superstar du foot, et autant vous dire que grandir dans l’ombre d’un tel monstre n’a pas aidé son ego. Imaginez devoir entendre toute votre enfance : « Ah, tu es le frère de Sae ? Il est incroyable, lui ! » alors que vous aussi, vous êtes un crack du ballon. Résultat ? Rin s’est construit une seule et unique mission : dépasser son frère. Mais attention, il ne veut pas juste le battre… il veut le détruire. Oui, Rin est du genre à cocher « fratricide footballistique » dans ses objectifs de vie.
Si Rin était un ordinateur, il tournerait sur un processeur dernier cri avec un logiciel de foot ultra-performant, mais… sans mise à jour « interaction humaine ». Sur le terrain, il anticipe tout, calcule tout, joue avec une précision chirurgicale. Un génie du foot, aucun doute là-dessus. Mais côté relations humaines ? C’est un vrai mur de glace. Vous voulez une tape amicale sur l’épaule après un bon match ? Pas avec Rin. Un compliment ? N’y comptez pas. Une discussion autre que « passe-moi la balle » ? Mission impossible. Il est le genre de coéquipier qui préférerait s’arracher un ongle plutôt que de dire un simple « bien joué ».
Toujours concentré, toujours en mode « mission destruction », il ne joue pas que pour gagner mais pour dominer. Et franchement, parfois, il fait un peu peur. On l’imagine très bien fixant un adversaire avec un regard assassin, pendant que ce dernier se demande s’il va perdre un rein sur le terrain. Mais, surprise ! Derrière ce côté machine de guerre, il y a parfois des petits éclats d’humanité (oui, oui, promis). Certes, il ne va pas pleurer sur l’épaule de quelqu’un en cas de défaite, mais il y a des moments où l’on sent qu’il n’est pas totalement un robot. Des instants fugaces où il laisse entrevoir autre chose qu’un compétiteur impitoyable… avant de rapidement refermer la porte et de redevenir un glaçon sur pattes.
S’il y a bien une chose qui fait réagir Rin, c’est son rival Yoichi Isagi. Leur relation ? Un mélange explosif entre admiration mutuelle et envie de s’étriper sur le terrain. Isagi, c’est le héros qui fonctionne à l’instinct, qui progresse sans cesse, et ça… ça rend fou Rin. Imaginez : lui, le stratège absolu, voir quelqu’un improviser et quand même réussir ? Insupportable. Ces deux-là se renvoient la monnaie de leur pièce, et franchement, c’est un spectacle magnifique.
Alors, où va finir Rin à l’issue de la Neo Egoist League et de ses exploits avec le PXG ? Vu son talent, il a clairement une carrière brillante devant lui. Mais va-t-il enfin lâcher un peu de lest et apprendre à bosser en équipe ? Va-t-il dépasser son obsession pour son frère et trouver sa propre voie ? Mystère. Une chose est sûre : avec un protagoniste comme Rin, l’ennui n’existe pas !
Froid, génial, insupportable, fascinant… Itoshi Rin est un personnage qu’on adore détester et adorer. Et même si on aimerait parfois lui offrir un stage intensif de « comment exprimer ses émotions », on ne peut pas nier qu’il est l’un des joueurs les plus incroyables de Blue Lock.