Je t’aime plus que mes robots !
Crédits : onlyshojo.com -haistepjun

Je t’aime plus que mes robots !

Quand une inventrice de génie a un coup de foudre, que se passe-t-il ? Cette question est le leitmotiv de Hai Step Jun alias Vas-y Julie. Cet anime créé par Yasuichi Ôshima en 1986 fit le bonheur des contrées francophones lors de sa première diffusion en 1988 sur la Cinq dans l’émission Youpi ! L’école est finie. Si les robots, la technologie et les histoires de cœur ne vous effraient pas, le Mag’ison vous invite à refaire un tour du côté de ce classique souvent oublié.

Nous suivons donc les aventures de Julie, une jeune prodige de l’informatique qui, pour tromper son ennui, va créer un robot appelé Floppy disposant de sa propre personnalité. Cependant, elle va un jour faire une rencontre qui va bouleverser sa vie : celle de Michel. Véritable motard bad boy (qui faisait d’ailleurs fureur auprès des auditrices à l’époque), sa désinvolture et son esprit indomptable font qu’elle tombe immédiatement sous son charme bien qu’elle soit plus jeune que lui. Et pour s’en rapprocher le plus possible, elle va creuser du côté de la mécanique, un domaine qu’ils affectionnent tous deux particulièrement. Mais celle-ci va découvrir que conquérir le cœur de quelqu’un n’est pas aussi simple que d’assembler des circuits…

D’abord, penchons sur l’héroïne de cet anime. Julie est une fille petite et sympathique qui aime bien la vie et la musique tout en nous étonnant de bien des façons. En effet, elle impressionne de par son intelligence colossale qui ferait passer Albert Einstein et Léonard de Vinci pour des enfants de chœur ! Tout au long de la série, elle démontre ses talents d’inventeur de génie en mettant au point des robots et gadgets tous plus performants les uns que les autres à la pointe de la technologie. Un vrai fantasme pour tous les petits ingénieurs en herbe qui regardaient le programme et s’imaginaient pouvoir eux aussi parvenir un jour à créer de telles merveilles ! Cependant malgré tout son génie, Julie reste une jeune fille : elle peut se montrer extrêmement immature, maladroite et illogique, ce qui crée un contraste amusant avec son côté « inventrice de génie ». Cet humour, nous le retrouvons aussi tout au long de l’histoire avec notamment Floppy, l’incorrigible petit compagnon métallique de l’héroïne. Ce robot a la fâcheuse manie de répéter tout haut des vérités gênantes au sujet des protagonistes, ce qui entraîne bien sûr des situations hilarantes et enflammées ! Parmi la victime la plus récurrente, on peut citer ce pauvre Professeur Laglue sur lequel Floppy s’acharne particulièrement. Des gags simples et accessibles qui ont le mérite de pouvoir être autant appréciés par les plus que par les adultes.

Pour son succès, l’anime a également. Un fait qui n’étonne personne au regard du casting en or de l’équipe de direction artistique composée d’artistes tels que Brigitte Lecordier qui a entre autres doublé le légendaire Son Goku. On retrouve d’ailleurs souvent dans les épisodes des morales qui nous marquent car étant très attachante, Julie nous pousse à faire ce qu’elle nous dit. Tout n’est pas toujours rose dans sa quête vers le grand amour mais on ne peut que saluer sa persévérance !

Après plus de trente ans, la magie de Vas-y-Julie reste toujours présente et se transmet de manière intergénérationnelle. La mode des inventeurs de génie n’est pas prête d’être finie !

 

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