Kalon, mangaka de la génération Goldorak !
Crédits : Mag'sion

Kalon, mangaka de la génération Goldorak !

Mangaka pétillante et passionnée de 45 ans, c’est à ses 17 ans que Kalon réalise que les histoires qu’elle dessine peuvent toucher ses amis et c’est à cette époque qu’elle se met en tête de vivre de sa passion. À force de persévérance, elle décroche sa première série Love I.N.C en 2006 et enchaîne les expériences jusqu’à la sortie de son dernier projet en date sorti le 16 septembre 2022, le manga Talento Seven qu’elle a dessiné aux côtés de Guillaume Dorison qui s’est occupé du scénario. Aujourd’hui, le Mag’ison a le plaisir de tendre son micro à Kalon !

Mag’ison : Bonjour Kalon, comment ça va ? Votre dernier manga est sorti il y a un peu plus d’un mois, qu’est-ce que cela vous fait ?

Kalon : Salut tout le monde, je vais bien ! Alors je suis très contente ! C’est vrai que j’ai tellement travaillé d’arrache-pied sur ce tome 1 que j’étais contente de retrouver le public en conventions. En plus j’ai été agréablement surprise qu’il y ait autant des petits jeunes de 13 ans que des adultes dans la quarantaine qui soient intéressés par notre manga. Le monde des vidéastes et les références à la pop culture des années 90 dans notre manga ont eu l’air de plaire. Tous les week-ends en ce moment je pars en salons et je suis assez fatiguée mais ce n’est que du bonheur !

Le Mag’ison : On dit souvent qu’avoir un bon design pour son héros est primordial. Comment avez-vous procédé pour créer vos personnages ?

Kalon : Pour les personnages inventés de toutes pièces, je discute avec le scénariste pour comprendre leur caractère. Savoir à quoi ils ressemblent dans leur tête m’aident à savoir à quoi ils ressemblent physiquement ! Par exemple pour le héros Adel, puisque c’est un hyperémotif timide, je ne voulais pas qu’il ait les traditionnels « cheveux en piques » dynamiques mais plutôt des cheveux en frange qui lui retombent devant. Et comme il est blond, j’ai fait en sorte que sa meilleure amie soit brune pour créer du contraste à l’image.

Le Mag’ison : Justement, vos personnages sont très expressifs et nous aimerions savoir quelles sont vos inspirations pour le dessin ? 

Kalon : Je ne m’en suis jamais caché, City Hunter ! Pour moi ça a été une claque graphique et le style semi-réaliste a vraiment résonné en moi. J’aime aussi beaucoup Racaille Blues car c’est un style où tous les personnages ont vraiment des formes de visages, des yeux, des coiffures différentes, on les différencie tout de suite. Ça me parle aussi beaucoup car je ne veux pas créer des personnages similaires. Et j’avoue que j’ai un faible pour les méchants hypocrites et manipulateurs, c’est eux que je préfère dessiner !

Mag’ison : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un voulant dessiner son manga ?

Kalon : D’abord, il faut bien faire une distinction. Souvent j’entends les gens dirent qu’ils veulent faire un manga mais ils ne dessinent que des illustrations. Hors, illustrateur et mangaka, ce sont deux métiers différents ! Pour raconter une histoire, il faut analyser comment les auteurs ont agencé leurs pages et il faut pratiquer encore et encore. Je vous conseille de vous intéresser aussi à ce qui ne vous plaît pas car vous pourriez apprendre plein de choses et d’avoir un maximum de recul sur votre travail. 

Mag’ison : Merci Kalon pour ce partage. Le Mag’ison vous souhaite un bon voyage sur la grande route des mangas !

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