Miriam of the Skulls quand une italienne secoue le Shonen Jump
Crédits : ELENA VITAGLIANO, SHIBUYA PRODUCTIONS, SHUEISHA

Miriam of the Skulls: quand une italienne secoue le Shonen Jump

Le monde du manga a toujours été un domaine réservé principalement aux artistes japonais, mais récemment, une figure européenne a fait une entrée tonitruante sur la scène nippone ! Elena Vitagliano, une talentueuse artiste italienne, a fait son entrée dans l’arène du manga japonais en remportant le Magic Competition organisé par Shibuya Productions et Shueisha, le célèbre éditeur de Shonen Jump. C’était le début de son ascension vers le sommet, culminant avec la publication de son manga Miriam of the Skulls dans le Shonen Jump+ en avril 2023. Un exploit prestigieux dont elle peut se vanter d’être la première Européenne à y être parvenue et qui a attiré l’attention de nombreux passionnés de manga à travers le monde. Mais qui est Elena Vitagliano et de quoi parle son titre ? Le Mag’ison vous accompagne sur les traces de cette mangaka venant du pays berceau de la Renaissance !

Elena Vitagliano a dû surmonter de nombreux obstacles pour atteindre le succès qu’elle connaît aujourd’hui. Autodidacte, elle a affiné ses compétences en dessin et en narration au fil du temps en s’exerçant sans relâche. Un jour, sa rencontre avec Midori Yamane, une ancienne éditrice de manga chez Kodansha, a été décisive. Cette dernière a servi de mentor à Vitagliano, l’aidant à perfectionner son travail et à comprendre les secrets de la création manga, car comme elle le confessait, il y a un monde entre bien dessiner et écrire des histoires, et de l’autre côté fusionner tout cela avec un découpage dynamique et toutes les subtilités autour. Le one-shot Miriam of the Skulls, fruit de tout le savoir-faire de l’Italienne, se déroule dans sa ville natale de Naples, en Italie. Pendant 32 pages, le récit met en scène Miriam, une jeune femme au look gothique, passionnée par les crânes et déterminée à protéger l’ossuaire qui les abrite. Sans trop en dévoiler, l’histoire se déroule dans un cadre sombre et aborde des thèmes de protection, de persévérance et a le temps de soulever plusieurs mystères.

L’inclusion de Miriam of the Skulls dans le Shonen Jump+ a été un moment historique pour l’industrie du manga européen, un outsider inattendu par le public mais qui s’est démarqué par son originalité et son audace en défiant les attentes habituelles des lecteurs de shonen manga. L’approche de la créatrice a apporté un vent de fraîcheur au genre, et on peut être optimiste quant aux nouvelles possibilités qu’elle a ouvertes aux artistes européens dans l’industrie en prouvant que même sans être natif du Japon, on pouvait triompher d’un concours de manga. En plus de son succès initial, Elena Vitagliano a d’autres projets en cours : elle travaille activement avec la Shueisha et a récemment cofondé le B4 Studio Artists and Creators, un studio artistique et éditorial dont la mission est d’améliorer la narration dans le monde de l’art séquentiel.

Pour Elena Vitagliano, Miriam of the Skulls s’annonce comme un shonen : le début d’une grande aventure qui promet d’être pleine de rebondissements et de succès ! On constate qu’au-delà des frontières du Japon, le monde du manga est en constante évolution et que la Napolitaine n’est que l’une des nombreuses voix émergentes à enrichir cet univers. De l’Italie à d’autres coins du globe, des artistes inconnus rêvent de percer dans l’industrie du manga, inspirés par des créateurs comme Akira Toriyama, Eiichiro Oda, Masashi Kishimoto et bien d’autres. Ces histoires nous rappellent que la passion et la détermination transcendent les frontières géographiques et que tous, nous vibrons pour la même chose : les mangas !

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