Oh oh oh attention magie, Max et compagnie !
Crédits : www.vodkaster.telerama – série TV Max et Compagnie

Oh oh oh attention magie : Max et compagnie !

En plus de la pandémie qui a frappé en 2020, mettant alors un coup au moral à la population mondiale, les amateurs de mangas ont en plus souffert du décès de Izumi Matsumoto, un mangaka dont l’œuvre a apporté de la magie dans les foyers dans les années 1990. Vous connaissez sûrement son œuvre principale de 18 tomes, Shin Kimagure Orange Road, prépubliée entre 1984 et 1987 dans le Weekly Shōnen Jump. Cela ne vous dit rien ? Et Max et compagnie, ça vous parle plus ? C’est en effet sous ce nom que l’anime se fit connaître auprès de la francophonie. Le Mag’ison a mené sa petite enquête et a remarqué que cet anime était l’un des chouchous du public, surtout de ceux qui ont pu le découvrir à l’époque à la télévision sur la 5 et le Club Dorothée. Dans cet article, vous découvrirez en quoi cet anime a tout d’une œuvre culte. Mais d’abord, replongeons-nous dans l’histoire !

Cet anime suit les aventures du jeune Maxime qui s’installe dans une nouvelle ville avec son père Joël et ses deux sœurs jumelles Fanny et Manu après un septième déménagement. En effet, Max et ses sœurs ont hérité des pouvoirs psychiques de leur mère qu’ils contrôlent plus ou moins bien, ce qui est souvent synonyme de catastrophe ! Mais dorénavant, plus question pour le héros de changer de ville car il a rencontré une fille dont il est tombé éperdument amoureux : la belle Sabrina. Quand Pamela, la meilleure amie de cette dernière, s’ajoute à l’équation et témoigne sans cesse de son amour pour Max, cela fait des étincelles ! Pendant 48 épisodes nous suivons les balancements du cœur de Max, le roi des indécis.

L’une des clés du succès de la série est sans aucun doute le chara design des personnages donnant vie à merveille aux dessins originaux du mangaka. C’était prévisible quand on sait qu’Akemi Takada, qui avait déjà travaillé sur les animes à succès Creamy ou Lamu, se trouvait à la tête du projet. Le soin qu’elle et son équipe apportèrent à l’animation et au design de Sabrina furent incontestablement un véritable carton. Quand on demande aux hommes pour quelle héroïne d’anime ils avaient un faible quand ils étaient petit, beaucoup d’entre eux ayant grandi dans les années 90 répondent Sabrina. Il faut les comprendre – belle, mystérieuse et avec un fort caractère, impossible de rester de marbre face à son charme !

Quant au triangle amoureux Max-Sabrina-Pamela, il parviendra autant à vous émouvoir et vous faire rire qu’à vous donner envie de vous arracher les cheveux tant certaines situations rocambolesques qui surviennent sont frustrantes et empêchent les tourtereaux de se retrouver. Max et Sabrina s’aiment mais peinent à se retrouver à cause de quiproquos incessants et il faut attendre le film Je veux revenir à ce jour en 1992 pour voir le dénouement de l’anime. Une fin qui ne laissera pas le cœur de l’une des prétendantes indemnes et qui propose une vision réaliste de la façon dont finit ce genre d’histoire.

L’impact de l’œuvre de Izumi Matsumoto est tel que celui-ci fut reçu en tant qu’invité d’honneur à la Japan Expo de 2014, l’occasion pour lui de rencontrer pour la première fois ses fans français. Et à en juger par la ferveur du public qui l’a longtemps acclamé au cours de sa conférence et de ses six séances de dédicaces, on peut affirmer sans se tromper que l’amour et la gratitude pour le papa de Max et Compagnie est aussi solide que le mont Fuji !

En outre, vous passerez de très bons moments durant le visionnage de cet anime joyeux, romantique, frais et drôle !

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