Par les météores des secrets de Pégase !
Crédits : musicdefilm.canalblog.com – Les Chevaliers du Zodiaque

Par les météores des secrets de Pégase !

Revoir briller l’éclat majestueux de l’armure des Chevaliers du Zodiaque, un plaisir que ne boudent jamais les fans des aventures de Seiya et ses courageux amis. Surtout que depuis la sortie de l’anime culte de 144 épisodes entre 1986 et 1989, la licence n’a jamais cessé d’être productive et enrichit régulièrement l’univers de la pop culture de par ses multiples adaptations en séries, jeux vidéo, figurines et autres produits dérivés ! En ce moment même, le manga aux multiples références à la mythologie grecque continue de faire l’actualité avec, entre autres, la sortie d’une bande dessinée au style franco-belge imaginée par Arnaud Dollen et Jérôme Alquié qui fut supervisée par l’auteur maître Masami Kurumada lui-même ! Cependant, dans cet immense océan de constellations, il existe certainement des choses que vous ignorez sur l’œuvre. Alors aujourd’hui, le Mag’ison vous propose une plongée cosmique à la découverte des secrets des Chevaliers du Zodiaque !

D’abord, l’une des premières choses à laquelle on pense quand on évoque l’anime, ce sont les armures. Pièce centrale du marketing pour les ventes de statuettes à l’effigie des personnages, celles-ci, de par leurs designs épiques, sont devenues le symbole de la saga. Pourtant, elles n’ont pas toujours été ainsi ! En effet, les premières dessinées par le mangaka n’étaient que de simples cuirasses assez ternes et dénuées de toute décoration. À l’origine, il avait même prévu que les 12 Chevaliers d’Or porteraient une armure identique. Mais après avoir expérimenté un design plus fantaisiste et avoir vu les excellents retours des lecteurs, il décida de complètement repenser leurs formes et s’amusa à leur ajouter tantôt des ailes, parfois des couronnes et bien d’autres éléments faisant leur succès aujourd’hui.

Un peu de mythologie pure cette fois-ci où nous allons nous pencher sur le cas d’Orphée. Très charismatique, celui réputé pour être le plus puissant des Chevaliers d’Argent au service d’Athéna est très apprécié du public pour sa triste histoire. Mais connaissez-vous sa légende dans le mythe grec ? Selon les écrits, Orphée était un joueur de lyre si talentueux qu’il était capable d’ensorceler avec sa musique non seulement les hommes mais aussi les animaux et les objets. Un don commun dans le manga où il arrive à charmer le Grand Pope et les Chevaliers d’Or avec son maniement de l’instrument. Dans les deux versions, Orphée se rend en enfer afin de faire revenir chez les vivants son défunt amour Eurydice. Cependant, sa tentative se solde par un échec et c’est là qu’il va y avoir une divergence entre les versions. Dans le mythe d’origine, le dieu des Enfers, séduit par la musique du héros, accepta sa requête à une seule condition : sur le chemin du retour au monde des vivants, Orphée ne devait regarder derrière lui sous aucun prétexte. Hélas, celui-ci ne respecta pas le pacte et Eurydice fusionna avec la nature. Dans l’anime en revanche, ce fut la ruse de Pharaoh qui provoqua le drame. Ce dernier utilisa un miroir pour faire réfléchir la lumière et le pauvre Chevalier d’Argent, croyant que cette lueur était le soleil, se retourna pour voir la femme qu’il aimait et celle-ci se changea en pierre. Suite à cela, Orphée choisit de rester à ses côtés en Enfer.

Enfin, nous pourrions dire à plusieurs égards que Masami Kurumada est en quelque sorte un féministe des temps modernes. En effet, en pratique, dans la Grèce antique, seuls les hommes pouvaient devenir soldats. Dans son histoire, le mangaka a intégré des femmes combattantes telles que Marine, le Chevalier de la constellation de l’Aigle, et fait ainsi un pied-de-nez à la misogynie qui régnait à l’époque.

Que votre cosmos brûle grâce à ces nouvelles connaissances ! À la gloire des Chevaliers !

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