Ah, la vie de concierge — le partage magique avec des locataires bienveillants et la fondation de belles amitiés… mais pas pour tout le monde. Quand Juliette, l’une des héroïnes de Juliette je t’aime, devient la responsable d’une pension remplie d’huluberlus tous plus fous les uns que les autres, c’est une autre paire de manches !
Dès sa première diffusion en France dans « le Club Dorothée » en septembre 1988, l’anime rencontre un succès immédiat. Adapté du manga Maison Ikkoku de Rumiko Takahashi, c’est avec pas moins de 96 épisodes que nous suivons les folles aventures de Juliette et sa bande, remplies d’amour et de péripéties en tout genre.
Au début de l’histoire, nous rencontrons Hugo, un jeune homme de 19 ans qui, malgré ses plans, décide de rester dans la pension dans laquelle il réside pour une seule raison : Juliette. En effet, dire qu’il a été envoûté par cette belle jeune fille douce et polie nouvellement chargée de gérer la pension des Mimosas serait un euphémisme puisqu’il s’est follement épris d’elle. Et alors que les choses devraient être simples, chaque occasion qu’il a d’avouer sa flamme tourne à la catastrophe et il subit les foudres de Juliette qui dissimule un caractère bien trempé.
Tout cela à cause des autres pensionnaires, à commencer par Pauline, une commère rarement sobre qui ne peut s’empêcher de vouloir jouer les entremetteuses entre Hugo et Juliette. Le problème, c’est que ses décisions ont souvent l’effet inverse et ne font rien d’autre que créer des quiproquos hilarants. Lorsque ce n’est pas elle, c’est au tour de Stéphane le voyeur ! Et quand il n’est pas occupé à creuser un trou dans la cloison qui sépare sa chambre de celle d’Hugo pour l’importuner, c’est la fainéante et délurée Charlotte qui tourmente le pauvre Hugo. Sans compter que l’activité favorite de la petite bande est de monopoliser la chambre d’Hugo pour faire la fête jusqu’à pas d’heure. Pour quelqu’un cherchant à réviser dans le calme, ce n’est pas très pratique ! On pourrait également citer François, le grand rival d’Hugo dont le sourire éclatant n’a d’égal que sa peur panique des chiens, ce qui l’empêche souvent d’approcher Juliette.
Mais Juliette je t’aime est loin de se réduire à une suite de situations drôles avec des personnages déjantés. On y aborde aussi des thèmes sensibles comme la perte d’un être cher quand Juliette évoque à plusieurs reprises son défunt mari. Dans un premier temps, Hugo se pense incapable de pouvoir un jour le remplacer dans le cœur de Juliette, mais il gagnera en maturité au cours de la série tandis que son amour pour elle grandira, jusqu’à le persuader qu’elle est la femme de sa vie.
Pour l’anecdote, le nom de « Pension des Mimosas » dans la version française est une référence au film L’assassin habite au 21 sorti en 1942 où l’intrigue se déroule dans une pension du même nom.
Pour savoir si Juliette a enfin accepté l’amour d’Hugo, laissez-vous séduire par cette aventure. Fous rires et plaisir garantis !